Réponse de jerome pulse | Email : jerome_pulse_at_yahoo.fr Posté le : 23-02-2005 à 15:31 Titre : RE: Sondage - Liste Promo sur le Site ?
Les spécialistes s’accordent sur deux explications aux probabilités partagées :
Le verbe bleuer n’existe pas ; il est par exemple incorrect de parler ainsi : « le ciel bleue » le ciel n’agit pas, il est bleu, c’est tout. Cependant, il convient de s’interroger sur la régularité grammaticale de cette question : au cas ou bleu ne serait pas employé comme verbe, intransitif a priori, la phrase serait incorrecte au même titre que « comment tu ? » à laquelle on serait tenté de répondre par « 7 où 8 ». Heureusement, un autre élément plaide en la faveur d’un groupe nominal, en effet ce serait même un pléonasme fort disgracieux et ridicule à l’image du « feu qui brûle », de la « panacée universelle », voire d’une « secousse sismique ». Ainsi, bleues est donc employé en tant qu’épithète de nature, insistant sur le caractère normal dominant de l’objet, et non comme verbe. Cette conclusion faite, on peut donc saluer la perfection grammaticale de l’accord de l’adjectif avec son nom.
Interrogeons nous maintenant sur le sens de cette question. « Pourquoi les baleines bleus » débute par pourquoi, qui nous interroge en nous demandant un but, « pour quoi faire ? ». Il nous faudra donc répondre à cette question. Ensuite, enquêtons sur le mot qui nous interpelle : baleines. Parle t-on ici de la constellation de la baleine ? Cela semble fort improbable, le pluriel n’aurait pas été utilisé. Serait ce alors ce cétacé à fanons ? C’est possible, cependant l’auteur aurait pu utiliser un mot moins ambigu comme rorqual, faisant directement référence à l’animal. Il existe une autre homonymie, découlant de la précédente mais dont le lien semble se détendre de plus en plus : la baleine comme baguette flexible et résistante, issue originellement des fanons du cétacé, dont on garnissait les corsets et les parapluies.
Nous voilà donc face à la nécessité d’avancer dans l’interprétation : au même titre qu’il existe des parapluies bleus, les baleines bleues sont légions. Il faut maintenant étudier le contexte de naissance de la phrase : elle répond à une affirmation déifiante. Dieu a-t-il un parapluie ? Peut-être a-t-il des cétacés autour de lui. Par déduction, nous pouvons éliminer cette dernière hypothèse : si Dieu savait nager, pourquoi son fils marcherait-il sur l’eau ? De plus, malgré leur dualité de couleur, le ciel et la mer sont deux entités bien distinctes ; cependant, une seule abrite Dieu. Nous pouvons donc reformuler l’énigme et proposer une réponse :
« Que vas-tu faire avec ce parapluie saphirique ? » auquel on répondra : « je me protège de la pluie, tarte. »
Il existe une autre explication :
J’en sais rien, mais c’est pas grave, je trouve que ce sont de belles sonorités accolées.
Nicolas. |
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